Texte de Zahir
LES «BRUTES»
ET L'HOMME DE «BONNE VOLONTE».
Jacques, un jeune commerçant de
vingt-quatre ans, se rendait tous les soirs dans un bar, nommé «La Bonne
Allemande», pour jouer au poker sans miser de l'argent.
Il était grand, blondinet, et
surtout musclé. Moralement ce jeune homme était gentil, amoureux mais
colérique de temps en temps.
Un jour, ce beau garçon se rendit
au bar, le vingt-quatre septembre, pour miser trente Marks. On peut dire que ce
petit joueur était courageux...
Tout à coup, trois hommes intervinrent.
Fritz qui était grand, Frank beau garçon et Helvète qui était petit. Ils avaient
l'air de grands joueurs de poker avec un caractère d'acier. Mais un autre
joueur suivit ces trois «Brutes», celui-ci était timide et discret, il se
prénommait Alphonse.
Il était Juif.
Chapitre2: La découvertes des
«Brutes»
Fritz engagea la discussion:
«- Guten tag! Il fait beau temps n'est ce pas ?»
Jacques affirma :
«Je confirme»
La partie se jouait rapidement. Ecœuré,
Alphonse sortit de table et alla dehors avec Jacques. Il se faisait tard,
Alphonse et Jacques, discutèrent face à face au bout de la rue Albert
Schweitzer.
L'homme musclé et gentil engagea la discussion:
«- Tu as un air Américain»
, Alphonse s'exclama:
- Mais non, je suis allemand, et toi?»
Jacques fier et heureux,, annonça:
-Je suis allemand, comme toi.
Ils marchèrent et s'arrêtèrent dans
un restaurant, Jacques commanda de la salade et Alphonse de la bière pour se
rafraichir. Alphonse rassuré par la gentillesse de Jacques révéla sa religion.
L'homme musclé fut étonné, mais il appréciait la gentillesse d’Alphonse. Très
vite, il ressentit une vive inquiétude pour son ami. En effet il pensa tout à
coup au trois «Brutes», il savait que ces hommes étaient de la Gestapo.
Le lendemain une autre partie
s'engagea. Les trois homme colériques et amoureux du jeu se rejoignirent au
même bar. Alphonse et Jacques les retrouvèrent et la partie commença. Mais
Fritz, Frank et Helvète avaient bu trois chopes de bière avant de commencer la
partie. Très vite, ils prononcèrent des paroles inquiétantes.
«Vive Hitler ! Vive le nazisme !
HITLER le führer ! »
Furieux, Alphonse sortit du bar
pour ne pas créer de problème. Son ami essaya de le rejoindre, mais le perdit
de vue. Il rentra donc chez lui avec une
mauvaise conscience.
Lorsqu’il l’eut trouvé, il sonna
à la porte. Jacques entra, consola Alphonse et l’invita à ne pas se décourager à cause de ces trois
idiots.
Alphonse sortit au bout de quatre
jours d'enfermement.
Une semaine plus tard Alphonse et
Jacques allèrent au bar pour s'amuser mais ils espéraient que les trois idiots
ne viendraient pas perturber leur belle partie de poker..
Malheureusement les «Brutes »revinrent
en pleine partie pour s'occuper d’Alphonse. Jacques surpris, prit la fuite avec
Alphonse, en courant comme de beaux chevaux dans une prairie. Mais, comme des chiens les «Brutes»les
poursuivaient.
Jacques cria, comme un roi: «Nous
avons réussi à les semer»
Alphonse rassuré sourit, les deux
amis s'arrêtèrent et marchèrent vers le bar le plus près.
Mais tout à coup, les deux amis
retrouvèrent les «Brutes»
Ils étaient morts, allongés au
sol.